Face aux critiques récurrentes sur la qualité de son réseau, l’opérateur télécom Airtel Tchad a annoncé un plan d’investissement massif de 50 milliards de FCFA. Ce programme vise à moderniser son infrastructure, à améliorer la qualité de ses services et à étendre sa couverture à travers tout le pays. C’est une réponse directe aux plaintes des utilisateurs concernant les coupures d’Internet et la faible fiabilité du service.

Un plan en plusieurs phases pour une meilleure connectivité

Le projet, qui s’étalera sur plusieurs phases, a pour but de renforcer la connectivité en augmentant la capacité des liaisons micro-ondes, en optimisant la 4G sur 90 sites, et en modernisant les équipements énergétiques. La capitale, NDjaména, bénéficiera d’une mise à niveau de ses routeurs pour un débit de 100 Gbit/s, tandis que le réseau de fibre optique sera réhabilité. D’ici juin 2026, 114 nouveaux sites seront construits pour mieux couvrir les zones mal desservies.

Le Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE) suit attentivement ce développement. Cet investissement majeur d’Airtel Tchad est un signal fort pour le secteur des télécommunications et pour l’économie tchadienne dans son ensemble. Il montre une volonté de répondre aux attentes des consommateurs et de s’aligner sur les standards de qualité internationaux.

Le rôle de l’intelligence économique

Pour les entreprises, les investisseurs et les organisations qui opèrent ou souhaitent opérer dans le secteur des télécommunications en Afrique, le CAVIE offre une expertise précieuse. Le Centre fournit des analyses précises qui permettent de :

• Comprendre la dynamique du marché des télécommunications dans les pays africains.
• Identifier les opportunités d’investissement dans les infrastructures et les services numériques.
• Évaluer les défis réglementaires et la concurrence sur le terrain.

En s’appuyant sur les services du CAVIE, les acteurs du marché peuvent prendre des décisions éclairées et contribuer de manière proactive au développement de la connectivité en Afrique.

La Rédaction