Face à la multiplication des cybermenaces, Deloitte a inauguré sa CyberAcademy à Casablanca. L’objectif est de former les talents en cybersécurité pour répondre à la pénurie de compétences spécialisées en Afrique. Rattachée au Deloitte Morocco Cyber Center, cette académie propose plus de 60 formations certifiantes pour les professionnels, étudiants et profils en reconversion, couvrant des aspects techniques, organisationnels et stratégiques.
Une initiative pour un écosystème numérique sûr
Le lancement de la CyberAcademy s’inscrit dans la continuité du Deloitte Morocco Cyber Center, qui compte déjà une centaine d’ingénieurs africains. L’académie propose des programmes intégrant les dernières avancées en matière d’intelligence artificielle et s’appuie sur des certifications internationales pour garantir la qualité de la formation. Cette initiative renforce la position du Maroc, qui se classe déjà parmi les pays de référence mondiale en cybersécurité, selon l’Indice mondial de cybersécurité (UIT) 2024.
Le Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE) suit attentivement ce développement. La cybersécurité est un secteur critique pour la transformation numérique du continent. Le manque de compétences spécialisées représente un frein majeur à la croissance et à la résilience des entreprises. Cette initiative de Deloitte est un signal fort que le secteur privé s’engage à combler ce fossé.
L’intelligence économique au service de la sécurité numérique
Pour les entreprises, les investisseurs et les organisations qui opèrent en Afrique, le CAVIE offre une expertise précieuse pour naviguer dans le domaine de la cybersécurité. Le Centre fournit des analyses précises qui permettent de :
- Identifier les opportunités d’investissement dans la formation et les services de cybersécurité.
- Comprendre les menaces émergentes et les réglementations en vigueur sur le continent.
- Évaluer les partenariats potentiels avec des centres de formation et des experts locaux.
En s’appuyant sur les services du CAVIE, les acteurs du marché peuvent prendre des décisions éclairées et contribuer à la construction d’un écosystème numérique africain plus sûr et plus résilient.
La Rédaction